Immobilier
02/10/2024
Dans une transaction immobilière, le prix de vente constitue généralement une grande partie des dépenses à la charge de l’acheteur. Une erreur souvent commise est de budgétiser une acquisition via cette unique charge financière.
Pourtant, il faut savoir que ce type d’opération inclut systématiquement d’autres frais additionnels, partagés entre le vendeur et l’acquéreur. S’ils ne sont pas aussi importants que le prix du bien immobilier, ils méritent tout de même d’être pris en compte dans le calcul du coût global.
Une fois votre offre acceptée par le vendeur, l’étape qui suit dans votre investissement est la sélection d’un notaire. Ce dernier rédige alors les différents actes notariés relatifs à votre acquisition tels que le compromis de vente. Pour ce service, vous devrez vous acquitter de frais de notaire, que l’officier reversera en grande partie à l’État. Pour l’achat d’un logement neuf, prévoyez entre 3 % et 4 % du montant de l’acquisition en frais de notaire.
Chaque propriétaire d’un logement au 1er janvier doit s’acquitter de la taxe foncière au titre de l’année en cours. Sur ce point, vendeur et acquéreur peuvent se partager le paiement de la taxe, en fonction du mois durant lequel la vente est effective.
Lors de la recherche d’un logement, l’acheteur consulte généralement les annonces sur des sites immobiliers. S’il prend par la suite contact avec le professionnel chargé de la vente et que celle-ci aboutit, il devra s’acquitter des frais de transactions. Ces derniers peuvent varier entre 3 % et 8 % du montant de la transaction.
Bon à savoir : une opération réalisée entre particuliers ne contient aucun frais de transaction.
Pour les biens situés dans un immeuble d’habitat collectif, les charges de copropriété sont acquittables par le propriétaire à la date de l’appel de fonds. Comme pour la taxe foncière, ces charges peuvent être négociées entre les 2 parties pour une répartition du paiement plus juste du paiement.
Un acquéreur qui contracte un emprunt dans le cadre de son acquisition doit enfin prévoir certains frais supplémentaires. On parle ici des frais de garantie, de dossier ou encore ceux liés à l’assurance emprunteur.